Barème contre flat tax : comment choisir le meilleur plan ?

La flat tax, une décision importante pour les contribuables

Depuis le 1er janvier 2018, la flat tax, ou Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), est en vigueur en France pour les revenus de capitaux mobiliers. Cette taxe forfaitaire de 30% concerne les dividendes, les intérêts et les assurances-vie, mais il est possible de choisir le taux d’imposition progressif en cochant une case dans sa déclaration de revenus. Cette décision peut avoir des conséquences importantes sur le montant de l’impôt à payer et nécessite une réflexion préalable.

Le choix de l’imposition progressive

Pour opter pour l’imposition progressive, il suffit de cocher la case 2OP dans sa déclaration de revenus. Cette option permet de choisir la taxation de ses revenus de capital et de ses gains sur titres en fonction de l’échelle progressive. Attention, si vous aviez opté pour l’échelle progressive en 2022, la case 2OP est déjà « pré-cochée » ce printemps. Il est donc possible d’exercer cette option chaque année en décochant la case 2OP ou en marquant la case située en dessous de celle-ci dans sa déclaration papier pour revenir au système de prélèvement forfaitaire unique.

Des revenus pré-remplis et une comparaison nécessaire

Les revenus de capitaux mobiliers sont pré-remplis dans la déclaration de revenus. Il est donc important de vérifier leur montant en consultant l’IFU, qui récapitule tous les revenus versés et les opérations sur valeurs mobilières effectuées par les établissements payeurs pendant l’année civile. Ensuite, il faut comparer la tranche marginale d’imposition au barème (11%, 30%, 41%, 45%) avec le PFU de 12,8% et prendre en compte les prélèvements sociaux de 17,2%. Si la TMI atteint 30%, il est en effet plus avantageux de rester au PFU, mais cela dépend des sources de revenus et des réductions qui leur sont propres.

Un choix complexe qui peut nécessiter l’aide d’un professionnel

L’arbitrage entre la flat tax et l’imposition progressive peut s’avérer complexe, surtout lorsque les revenus proviennent de différentes sources et sont soumis à des réductions spécifiques. Dans certains cas, il peut donc être nécessaire de faire appel à un professionnel du patrimoine pour vous aider à y voir plus clair.

Conclusion : une réflexion préalable et une adaptation en fonction de ses revenus

Le choix entre la flat tax et l’imposition progressive dépend donc de différents facteurs, tels que la tranche marginale d’imposition, les sources de revenus et les réductions applicables. Il est donc important de réfléchir à ce choix avant de remplir sa déclaration de revenus et de s’adapter en fonction de ses revenus annuels.