Linda Hardy n’a pas peur de briser les tabous ! Dans une interview donnée à nos confrères de Gala, le mardi 18 octobre 2022, la Miss France 1992 a accepté de se confier sur son expérience de femme ménopausée.
La ménopause est une période de la vie des femmes, parfois difficile, où les règles (menstruations) s’arrêtent définitivement. Un sujet très tabou sur lequel peu de célébrités osent en parler. En mai 2021, Linda Hardy a sorti un guide bien-être intitulé Heureuse et en forme (Éd. Solar), dans lequel la comédienne a partagé son expérience de préménopause. Avec cet ouvrage, la maman d’Andréa clame haut et fort que la ménopause n’est ni honte ni une tare.
La ménopause, un sujet tabou
Désormais ménopausée, Linda Hardy s’est confiée sans fard sur son expérience avec cette période de la vie des femmes, à l’occasion de la Journée internationale de la ménopause. Dans les colonnes du magazine Gala, ce mardi 18 octobre 2022, l’ex-compagne de Johnny Hallyday a d’abord expliqué la découverte de sa préménopause (la période qui a lieu 2 à 5 ans avant la ménopause). Durant cette période, la femme commence généralement à apercevoir des symptômes de la ménopause, telles que des bouffées de chaleur.
“J’ai d’abord pensé que ça pouvait être autre chose, j’ai fait des analyses, j’ai été voir mon gynécologue, ce qui est très important. Vous avez encore 60% des femmes qui traversent cette période et n’en parlent même pas à leur professionnel de santé, c’est dire à quel point le sujet est tabou”, s’est-elle confiée à nos confrères.
“Cette période ne doit pas se subir, elle doit se vivre”
Au cours de son entretien, Linda Hardy, en préménopause depuis 2018, a fait savoir qu’elle a désormais “passé le cap” de la ménopause. “À partir du moment où l’on a douze mois d’arrêt consécutif des règles, on peut considérer qu’on est en réelle ménopause”, a-t-elle expliqué. Avec tous ces changements qu’a subis son corps, le mannequin de 49 ans a décidé de voir les choses positivement et vivre cette période de la manière la plus positive qui soit. “Évidemment, j’ai perçu et ressenti un certain inconfort”, a-t-elle admis. Avant de poursuivre : “J’ai senti que les choses n’étaient pas tout à fait comme avant, mais le premier réflexe que j’ai eu, ça a été de me dire : ‘Ok, donc quand on est dans cette phase de vie-là, comment est-ce qu’on devient acteur de sa santé pour ne pas subir ?’ J’ai pour habitude de dire que cette période ne doit pas se subir, elle doit se vivre”, a-t-elle confié.
“Ce n’est pas la peine de le cacher”
En France, la préménopause touche globalement 60% des femmes, soit environ 12 millions de femmes. À cet effet, l’ancienne interprète de Clémentine Doucet dans Demain Nous Appartient estime que ce n’est pas un sujet qu’on doit cacher. “Je ne comprends pas que, même parmi les gens connus, personne ne veuille en parler. Toute femme qui a 55 ans est ménopausée, ce n’est pas la peine de le cacher. (…) Le fait que personne n’en parle est un problème. Ça va faire partie de mes engagements sur les prochaines années de parler de ce sujet”, a-t-elle indiqué. Précisant que de son côté, elle vit cette période de sa vie “comme une renaissance et comme l’opportunité de mettre en place des outils cohérents et adaptés pour ma santé et mon bien-être général”.
À la fin de son entretien avec Gala, la reine de beauté a expliqué qu'”il faut faire le deuil de ne plus pouvoir donner la vie.” Et d’ajouter : “Ça fait un peu bizarre de se dire que ce n’est plus possible. Mais très honnêtement, si on avait la possibilité d’être enceinte à 60 ans, on prend des risques pour soi et encore plus pour son bébé. Donc est-ce qu’on ne peut pas se dire que la nature est bien faite, finalement ?”