L’enquête qui porte sur la disparition mystérieuse de Delphine Jubillar se poursuit toujours. Les dernières investigations mettent les montures cassées des lunettes de vue de la défunte au cœur des préoccupations.
Selon nos confrères du journal Le Parisien, un nouvel élément vient de s’ajouter à l’enquête concernant la disparition de Delphine Jubillar. Il s’agit, en effet, des traces d’ADN de l’infirmière et de son époux, Cédric Jubillar, qui se sont détectées sur les montures des lunettes de l’infirmière. Des résultats qui pourraient accréditer la thèse d’une dispute violente et expliquer l’état de ces lunettes. Ces fameuses lunettes que Delphine portait le soir de sa disparition, selon son fils.
Portée disparue depuis décembre 2020
Le mystère quant à la disparition de l’infirmière Delphine Jubillar règne toujours, et ce, depuis sa disparition lors de cette fameuse nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Tout le monde s’interroge : Qu’est-il arrivé à l’infirmière qui n’a plus donné de signe de vie depuis décembre 2020 ?
Les forces de l’ordre révèlent de nouveaux éléments
Selon les derniers éléments de l’enquête qui porte sur la disparition de Delphine Jubillar, un mélange de traces d’ADN de l’infirmière et de celui de Cédric Jubillar, mari et meurtrier présumé, a été retrouvé sur les montures des lunettes de la jeune femme. En revanche, aucune trace des empreintes de l’amant de l’infirmière, ni de la femme de ce dernier, n’a été retrouvée.
“Une expertise des montures met au jour un mélange entre les ADN des époux Jubillar. L’absence, sur ces lunettes brisées, du profil génétique de l’amant de Delphine, et de celui de sa femme, écarte la piste d’une tierce personne soutenue par la défense de Cédric Jubillar”, rapporte Le Parisien.
Toujours d’après Le Parisien, la Direction générale de l’Armement (DGA) avait conclu que les lunettes avaient été brisées par un “effort dynamique” de “l’extérieur vers l’intérieur”. De son côté, Cédric Jubillar, principal suspect dans la disparition soudaine de sa femme, déclare que l’objet était cassé bien avant la disparition de l’infirmière.
Des lunettes plusieurs fois analysées
Il faut savoir que l’analyse des lunettes de la jeune femme de 33 ans est un élément sur lequel comptaient les enquêteurs pour obtenir des réponses. Ces paires de lunettes cassées ont été plusieurs fois analysées par les experts de la Direction générale de l’Armement (DGA). Cette fois-ci, elles ont été remises à une spécialiste en identification par empreintes génétiques.
Renforcement des soupçons qui pèsent sur le mari mis en cause
Avec ces résultats dévoilés par la Direction générale de l’Armement (DGA), les enquêteurs privilégient la piste de la violente dispute le soir du drame et renforce les soupçons qui pèsent sur Cédric Jubillar, le mari mis en cause. Celui-ci semblait vouloir diriger les investigations vers l’amant de Delphine Jubillar et sa femme à travers ses accusations. Cependant, aucune trace des empreintes du couple n’a été détectée.
Le quotidien “absolument terrible” de Cédric Jubillar
Considéré comme le principal suspect de l’affaire de la disparition soudaine et mystérieuse de sa femme, Cédric Jubillar est à l’isolement depuis maintenant plus d’un an. Ce dernier est incarcéré depuis le 18 juin 2021 à la maison d’arrêt de Seysses et subit de plein fouet ces conditions de détention difficiles.
En août de l’année dernière, l’avocat du présumé meurtrier de Delphine Jubillar avait dénoncé sur RTL le quotidien “absolument terrible” de son client. “Il est entre quatre murs, tout seul dans une cage, il sort une heure par jour quand l’administration le peut…”, avait-il déclaré.
À noter que l’homme de 34 ans est soupçonné d’avoir tué son épouse et dissimulé son corps, cette fameuse nuit du 15 au 16 décembre 2020.