Gérard Jugnot était l’invité de RTL, le mardi 20 décembre, à l’occasion de la sortie de son douzième long métrage derrière la caméra, Le Petit Piaf. Au cours de son entretien, le réalisateur de 71 ans s’est confié sur sa relation avec son père.
Le mercredi 21 décembre, Gérard Jugnot a sorti son douzième film en tant que réalisateur, baptisé Le Petit Piaf. Dans ce long métrage réalisé avec Marc Lavoine, Soan Arhimann, l’acteur, qui est aussi réalisateur, scénariste et producteur, raconte l’histoire de Nelson, un jeune Réunionnais de 10 ans, joué par Soan, gagnant de The Voice Kids 2019, qui se rêve chanteur. Un rêve qu’il le partage avec deux jeunes orphelins, qui vont parvenir à convaincre à Pierre Leroy, célèbre chanteur dont la carrière est terminée, interprété par Marc Lavoine, de les donner des cours de chant.
S’exprimant sur cette réalisation, l’artiste septuagénaire a indiqué, dans les ondes de RTL, le mardi 20 décembre : “C’est un feel good movie. J’ai fait beaucoup d’avant-premières, les gens sortent assez heureux de ce film.”
“J’ai mis du temps à adopter mes parents”
Au cours de son entretien, le réalisateur, qui aime parler des débuts des artistes dans ses réalisations, s’est confié au sujet de son père. “J’ai entendu mon père me dire : ‘Jouer la comédie, ce n’est pas un métier, faire le clown, monter sur une scène, ce n’est pas un métier'”, a-t-il raconté. Et d’expliquer davantage : “Je crois qu’on a toujours besoin d’adopter ses enfants et ses parents, qu’ils soient biologiques ou pas. J’ai mis du temps à adopter mes parents et mon père surtout.”
Avec le cinéma, Gérard Jugnot aime également réparer le “mal de vivre” des gens, comme il l’a confié à nos confrères : “J’aime bien réparer les gens, les situations et le monde, parce que dans la vie, ce n’est pas comme ça que ça se passe.”
“Ce qui nous plaît, c’est d’aller au cinéma à la première séance”
Dans une interview donnée à Version Femina, Gérard Jugnot s’est exprimé sur plusieurs sujets personnels le concernant. Évoquant ses habitudes matinales, l’acteur de 71 ans a confié qu’il se lève tous les matins “de bonne heure”. Avant de dire davantage : “Je prends ma tablette pour lire le journal, je discute avec mon épouse tout en buvant un thé vert accompagné de kiwis jaunes et de pain grillé. Ce qui nous plaît, c’est d’aller au cinéma à la première séance, quand il y a encore peu de monde.”
Interrogé sur ses préférences, un brunch entre copains ou déjeuner en famille, le père d’Arthur Jugnot a répondu, sans hésitation, qu’il préfère un déjeuner en famille. “J’adore faire les courses, notamment le dimanche, discutailler avec les commerçants. Ensuite, je prends plaisir à cuisiner, du poisson mariné ou en carpaccio, accompagné de beaucoup de légumes. Enfant, j’aimais le déjeuner dominical, car mon père, que je voyais peu, était là. En revanche, je détestais la balade digestive systématique. Quel ennui ! Ça a sans doute orienté mes choix de vie et mon besoin de mettre un peu de rose sur le gris de l’existence”, a-t-il encore enchainé.
Au cours de son interview, Gérard Jugnot n’a pas manqué de se confier sur le Blues du dimanche soir. “Je l’avais quand j’étais môme. Heureusement, il y avait le film du dimanche soir, mon rendez-vous favori”, a-t-il d’abord raconté. Et de poursuivre : “Je me souviens encore de la Vache et le Prisonnier et d’un autre qui m’a traumatisé, les Croix de bois. Aujourd’hui, le blues du dimanche soir s’est atténué, surtout que je vais repartir au théâtre. Quand je travaille, il disparaît. Finalement, je crois que j’aime quand le dimanche ressemble à un jeudi !”