À l’occasion de la sortie prochaine de son nouvel album Encore une fois, Patrick Bruel a accordé une interview à Télé Star. L’occasion pour le chanteur d’évoquer son expérience personnelle vis-à-vis de la drogue. Rares confidences.
Ce vendredi 18 novembre débarquera dans les bacs Encore une fois, le nouvel album de Patrick Bruel, qui succèdera à Ce soir on sort…, sorti en 2018. Dans cette onzième réalisation, l’artiste de 63 ans réuni plusieurs talents, dont le DJ Quentin Mosimann, ou encore la chanteuse Hoshi qui est d’ailleurs à l’origine de deux titres dont J’avance et Dernier Verre, Premier Café.
Avant la sortie de cet album qui traite des thèmes forts, le chanteur de 63 ans a accordé une interview au magazine Télé Star, parue ce lundi 14 novembre, dans laquelle il a fait de rares confidences au sujet du fléau de la drogue. Un sujet qu’il aborde pleinement dans le titre La Chance de pas.
“Mais cela ne m’intéressait pas”
Au cours de son interview, Patrick Bruel a fait savoir que la drogue est un sujet très sensible, notamment pour un père de famille. Lui qui a deux fils, Oscar, né en 2003, et Léon, né en 2005, de ses amours avec son ex-femme Amanda Sthers, avec qui il s’est séparé en 2007.
“La drogue est un véritable fléau qui peut happer n’importe qui, même les personnes qui se croient averties ou prévenues. Ce sujet a toujours été, une préoccupation et encore plus, depuis que j’ai des enfants”, a-t-il expliqué.
Le natif de Tlemcen en Algérie française a ensuite avoué n’être jamais tombé dans la consommation de drogue. “J’ai toujours eu de la drogue devant moi. Il n’y a pas un moment de ma vie où on ne m’en a pas proposé. Mais cela ne m’intéressait pas”, a-t-il raconté. Toutefois, il s’est remémoré une expérience particulièrement traumatisante dont il a été témoin durant sa jeunesse. “Est-ce le fait de mon éducation ou celui d’avoir vu à 17 ans, un gars mourir d’une overdose… Assister à une telle scène, ça calme”, a-t-il lâché.
Son enfance sans figure paternelle
Dans un entretien accordé au magazine Le Point, ce samedi 12 novembre, Patrick Bruel a fait des révélations surprenantes sur son enfance sans son père, Pierre Benguigui, qui l’a abandonné à la naissance. Habituellement très discret sur sa vie privée, l’interprète de La place des grands hommes s’est laissé aller à quelques confidences sur sa relation conflictuelle avec son père, qui l’a abandonné à sa naissance.“Mon frère David m’a rappelé un jour que mon père n’avait que 20 ans quand je suis né. Tout a été vite. Peut-être qu’il s’est aperçu que cette vie n’était pas pour lui”, a-t-il indiqué à nos confrères.
Malgré la difficulté de la tâche, l’artiste de 63 ans a fini par s’en accommoder. “Je pourrais endosser le cliché d’un enfant qui a grandi seul avec sa mère parce que mon père est parti très tôt, avec tout ce que ça peut engendrer comme moteur de vie. Mais probablement qu’à un moment, ça a dû m’arranger aussi”, a-t-il admis. Avant d’expliquer que l’absence de la figure paternelle durant son enfance lui a permis de vivre avec sa mère “une sorte de binôme libre”. “On est partis en Italie en stop quand j’avais 8 ans, en sac à dos en Espagne, à Rome, voir Tosca aux thermes de Caracalla… on était bien ! Ma mère se baladait entre la grande chanson française, le rock et la musique classique. Mon éclectisme, je le lui dois”, a-t-il ainsi indiqué.