Laure Calamy : l’actrice raconte quelques souvenirs des expériences folles

Considérée comme l’une des révélations de la série française Dix pour cent diffusée sur France 2 et Netflix, Laure Calamy continue à enchainer les succès. Dans une interview donnée au journal Libération, l’actrice de 47 ans a raconté certains souvenirs liés à sa carrière.

Femme puissante, Laure Calamy ne recule devant rien. Elle est notamment connue pour celle qui se donne corps et âme à son métier d’actrice, comme le prouvent ses nombreux succès et réalisations artistiques. Cette fois-ci, elle est de retour au cinéma dans le long métrage Annie Colère de Blandine Lenoir.

Dans cette nouvelle réalisation, la native d’Orléans incarne une femme de 1974, ouvrière et mère de deux enfants, engagée dans un Mouvement pour la liberté d’avorter, le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception. Un rôle parfait pour celle qui fait partie des actrices françaises les plus demandées et acclamées.

Un film joyeux et lumineux

“Ma mère m’a raconté cette époque, sa jeunesse. On ne mesure pas à quel point les avortements clandestins faisaient alors partie de la vie des femmes. Avec les risques encourus. Cinq mille femmes en mouraient chaque année. Les comités du Mlac pratiquaient des avortements sûrs et sans douleur, le revendiquaient malgré l’illégalité. Ils ont mis une pression considérable : sans eux, la loi Veil légalisant l’IVG n’aurait jamais été votée”, a-t-elle expliqué dans les colonnes de Madame Figaro.

Avant de parler un peu plus sur le film et sur son personnage : “C’est un film joyeux, lumineux. Annie, cette femme d’un milieu modeste, qui est dans la vie comme on lui a dit de faire – tu vas avoir des gosses, travailler dur, écouter ton père puis ton mari –, tout à coup s’autorise à penser par elle-même. Grâce aux autres, en se confrontant avec ces femmes de toutes origines sociales, elle chemine vers des endroits dont elle ne soupçonnait pas l’existence.”

“C’était dangereux, on pouvait vraiment se blesser”

Dans une récente interview donnée à Libération, Laure Calamy a accepté de raconter quelques souvenirs liés à sa carrière d’actrice. La comédienne, habituée à jouer tous les rôles sur les grand et petit écrans, est revenue sur une expérience avec Vincent Macaigne, avec qui elle a collaboré à plusieurs reprises. Elle a notamment raconté son expérience lors du spectacle Au moins j’aurais laissé un beau cadavre, dans lequel elle incarnait la mère de Hamlet. Un rôle qui n’était pas sans danger pour l’artiste. Comme elle l’a expliqué à nos confrères : “Jusqu’à un certain point, j’aime me malmener dans le travail. Sur les plateaux de Vincent, c’était dangereux, on pouvait vraiment se blesser.”

Avant de poursuivre : “Avec mon partenaire, on devait baiser à poil dans une flotte qu’on ne pouvait pas changer et qui croupissait au soleil. Ils mettaient des pastilles de Javel pour la désinfecter, je me suis chopé des champignons humains… une mycose, quoi !”

Évoquant une autre expérience, cette fois-ci dans Requiem 3, la secrétaire passionnée de Dix pour cent a fait savoir : “Comme il n’y avait pas assez d’argent pour acheter du faux sang, ils avaient préparé une sorte de potion artisanale mais qui avait pourri. Mon partenaire devait s’en asperger. L’odeur était devenue si ignoble qu’il s’est vomi dessus en pleine représentation. Il devait venir sur moi me violer longuement, il a juste eu le temps de me glisser ‘J’ai dégueulé !’, j’ai juste fait ‘OK’. J’ai failli vomir moi-même.” Une actrice prête à tous les challenges !