Dans les années 70, les deux grands acteurs, à savoir Anny Duperey et Jean-Paul Belmondo se sont donnés la réplique dans le film Stavisky. Cependant, leur relation à l’époque était loin d’être au beau fixe…
À 75 ans, Anny Duperey a réussi à faire une grande carrière et a su s’imposer dans le monde du cinéma. Au cours de sa carrière, la figure emblématique des planches, des petits et grands écrans a côtoyé les grands noms du cinéma français, devant et derrière les caméras, et a cumulé ainsi de tas de souvenirs.
Parmi ses souvenirs, l’actrice de 75 ans conserve quelques moments difficiles, notamment en 1974, durant le tournage du film Stavisky, d’Alain Resnais avec le défunt acteur Jean-Paul Belmondo. Une collaboration que l’artiste ne garde pas de bons souvenirs…
“Le courant n’est pas passé entre nous”
Lors du tournage du film Stavisky d’Alain Resnais en 1974, les deux artistes, Anny Duperey et Jean-Paul Belmondo se sont donnés la réplique. Toutefois, la complicité était loin d’être au rendez-vous. En effet, Anny Legras, dite Anny Duperey, était confrontée à un sacré challenge : jouer l’épouse d’un homme qu’elle ne pouvait absolument pas supporter. Un rôle que la comédienne n’avait pas apprécié au début. Dans les colonnes du magazine Télé Star, l’artiste de 75 ans a balancé sur cette mauvaise expérience : “Je dois avouer que le courant n’est pas passé entre nous”, a-t-elle confié, avant d’ajouter : “Cela malgré ce que m’avait laissé entendre son ami, le maquilleur Charly Koubesserian, que je connaissais bien, et qui fut catastrophé du climat entre nous !”
“Je devais être le type de femme qui lui faisait peur”
La grand-mère de Mona a ensuite expliqué qu’à l’époque du tournage, elle était une actrice indépendante et confiance. Raison pour laquelle elle n’avait pas beaucoup apprécié sa collaboration avec l’acteur. “Jean-Paul était dans son époque ‘gonflette’. Il avait quand même un rapport un peu misogyne avec les femmes, ce qui n’était pas ma tasse de thé. Il vivait alors avec une Italienne pulpeuse qui posait carrément ses seins sur la table (Laura Antonelli). Bref, disons qu’il aimait bien les femmes ‘coussins’, pour ne pas dire autre chose. Or, moi, j’étais une fille très libre, pas du tout ‘poupée soumise’. Pour tout dire, je devais être le type de femme qui lui faisait peur”, a-t-elle raconté.
Anny Duperey et Jean-Paul Belmondo sont-ils devenus amis ?
Complètement allergique à Jean-Paul Belmondo au début, notamment lors du tournage du film Stavisky, Anny Duperey a fini par partager une jolie amitié avec l’acteur. Plusieurs années après le fameux tournage, l’actrice de 75 ans a croisé son ancien collègue à la sortie d’un théâtre. Cette dernière n’a pas hésité à aller lui parler sur leur mauvaise expérience de Stavisky. “Je suis allée le voir et lui ai dit à quel point nous avions été cons sur Stavisky, que c’était dommage que ça n’ait pas accroché. Eh bien, à partir de ce jour-là, il est venu me voir à chaque fois que je jouais sur scène. Nous mangions souvent ensemble. Une grande amitié est née entre nous, qui ne s’est jamais démentie jusqu’à sa mort. On avait enfin passé l’âge de la séduction et des enfantillages !”, a-t-elle raconté. Le temps a donc fait son travail et a apaisé les tensions entre les deux artistes.
Disparition tragique de ses parents…
Sur le plateau de l’émission Vivement Dimanche, le dimanche 28 août 2022, Anny Duperey est revenue sur la perte de ses parents à l’âge de huit ans. Face à Michel Drucker, la mère de Sara Giraudeau s’est livrée sur cette disparition tragique, en novembre 1955, à la suite d’un accident domestique. En effet, ses parents se sont retrouvés empoisonnés par du monoxyde de carbone dans la salle de bains. Et pour l’actrice, écrire un livre à ce propos était une évidence “J’ai compris très vite que j’allais écrire sur le deuil impossible. J’ai retrouvé dans un carnet d’enfance que je n’avais écrit qu’une seule page à propos de la mort de mes parents. Il était inscrit : ‘Un jour il faudra que j’écrive mon livre.’ Et quand j’ai vu ça, je me suis dit : ‘C’est incroyable, à l’âge de 13 ans j’avais déjà conscience que ce serait un livre et rien d’autre'”, a-t-elle expliqué.