Macha Méril sans tabou : son idylle vécue plus jeune avec un amant italien

Désormais loin du cinéma, Macha Méril sort un nouveau livre intitulé L’homme de Naples. Dans cet ouvrage, l’actrice et autrice raconte une passion vécue plus jeune avec cet homme de Naples, qui l’avait prise en photo nue. Dans une interview à Gala, elle est revenue sur cette histoire.

Macha Méril fait partie des artistes françaises les plus discrètes. Peu médiatisée, elle est en effet moins exposée que ses consœurs Isabelle Huppert ou Catherine Deneuve. Un choix que la veuve du compositeur Michel Legrand assume pleinement, comme elle l’a confié dans une interview donnée à Gala, en kiosque le jeudi 1er décembre : “J’ai la chance de ne pas être une star”, s’est-elle réjouie.

Avant d’ajouter : “Quand on est Huppert ou Adjani, on a sur les épaules une pression que je n’ai jamais eue. Je suis une outsider qui peut se permettre de vieillir. J’ai le droit de changer, d’évoluer. Je pense que c’est moins simple pour elles. Pour ma part, j’ai l’impression de m’être améliorée. Jeune, j’avais ce que la nature m’avait donné. Maintenant, j’ai la beauté que je mérite… Peut-être celle de mes combats de femme libre et aventureuse”.

“Quand j’ai connu Luciano, j’étais dans un état de fragilité”

Dans son nouvel ouvrage, L’homme de Naples, Macha Méril raconte son idylle avec un homme capital dans sa vie, puisqu’avec lui, elle a retrouvé sa féminité. Un homme qu’elle a rencontré juste après son divorce de son premier mari, l’Italien Gian Vittorio Baldi. Cet homme de Naples n’est autre que l’acteur et photographe napolitain Luciano d’Alessandro qui a été, pendant environ quatre ans, son amant.

“Quand j’ai connu Luciano, j’étais dans un état de fragilité”, a-t-elle confié. Et de poursuivre, sans tabou : “Il y a eu une rencontre électrique. Consommée dès le premier soir. Cet homme a été la liaison sexuelle la plus extraordinaire de ma vie.”

Cet homme qui a totalement bouleversé la vie de l’actrice née d’une famille russe n’était pourtant, à ses yeux, “pas très beau”, mais charmant. “Les hommes beaux ne sont pas les plus attentionnés au plaisir de la femme”, estime l’artiste. Et d’ajouter : “Assez vite, j’ai su que nous n’irions pas très loin tous les deux. Il aimait sa liberté par-dessus tout. Il faut accepter que le sexe est, parfois, une fin en soi. Qu’il ne mène pas plus loin que le plaisir de l’instant.”

“J’ai toujours considéré mon corps comme mal-foutu”

Toujours dans son autobiographie, Maria-Magdalena Wladimirovna Gagarina, de son vrai nom, partage avec ses lecteurs une photographie d’elle toute nue, allongée dans les racines d’un arbre de la baie de Naples. Une image qui date des années 1980, et que l’actrice de 82 ans assume pleinement.

“Je me suis dit que ça n’était pas vulgaire. J’ai toujours considéré mon corps comme mal-foutu, mais de façon harmonieuse. À mon époque, je n’ai pas correspondu aux canons de beauté qui célébraient les lianes élancées”, a-t-elle ainsi expliqué à nos confrères. Avant d’enchainer : “J’ai des formes. Ces nus ne sont pas là gratuitement, ils viennent raconter une rencontre à Naples, au début des années 80, avec un homme qui m’a aidée au moment où j’ai repensé ma féminité.”

Au cours de son interview, Macha Méril a également clamé n’avoir (presque) jamais touché à son corps. “Mes pommettes russes, aussi. Mais je n’ai rien fait pour ça, aucune chirurgie esthétique, dont je trouve qu’elle change les traits. À part une opération des paupières à 40 ans…”, a-t-elle livré.