En janvier 2022, l’émission de télévision française «Zone interdite» a diffusé une enquête qui portait sur le séparatisme et l’islam radical en France. Cette enquête a suscité un grand débat dans la société française et a soulevé de nombreuses questions. Cependant, après la diffusion de l’enquête, les journalistes ont été confrontés à de violentes réactions de la part de certains groupes et individus. Ces réactions ont exercé une grande pression sur les journalistes et ont suscité des craintes pour leur sécurité.
Plus tard, quelques jours après la diffusion de l’enquête, la journaliste Ophélie Meunier a reçu un coup de téléphone du ministre de l’Intérieur français. Il lui a proposé une protection pour assurer sa sécurité et celle de sa famille. Cette proposition lui a causé des inquiétudes, surtout après avoir reçu de nombreuses menaces de mort pendant cinq mois suivant la diffusion de l’enquête. Ces menaces ont eu un impact important sur sa vie privée et ont perturbé celle de sa famille.
Ophélie Meunier a travaillé pendant 18 mois avec les équipes de l’agence de presse, Tony Comiti Productions, pour réaliser l’enquête. Elle a déclaré que la liberté d’information est une valeur fondamentale de la société française et que les journalistes devraient pouvoir couvrir les sujets de manière factuelle et impartiale, sans être soumis à des pressions idéologiques.
Cependant, les menaces de mort qu’elle a reçues lui ont montré que certains sujets doivent être abordés avec prudence et avec des mesures de sécurité supplémentaires. Elle ne veut pas parler de ces menaces car une enquête est en cours. Elle a porté plainte en mars 2023 avec Amine Elbahi, un militant associatif qui a été pris pour cible en même temps qu’elle.
Six mois plus tard, en 2022, elle a exprimé sa satisfaction quant à l’enquête menée sur les auteurs des menaces lors d’une interview avec le magazine ELLE. Elle a encouragé les gens à porter plainte lorsqu’ils sont confrontés à des menaces et des violences en ligne. Ce n’est qu’une fois que l’enquête a été terminée, en décembre 2022, qu’Ophélie Meunier a accepté de parler publiquement des insultes profondément sexistes et des menaces de mort qu’elle et sa famille ont reçues.
Elle a expliqué que, en tant que femme qui travaille, elle représente tout ce qui va à l’encontre de certaines valeurs de ceux qui sont à l’origine des menaces. Elle a également souligné l’importance de continuer à enquêter sur des sujets importants comme le séparatisme et l’islam radical et de continuer à défendre la liberté d’expression.