La réforme des retraites force certains travailleurs à revenir chez Airbus, Eaux d’Evian et Orano. En effet, de nombreuses personnes ayant pris leur retraite anticipée en utilisant les jours de congés accumulés sur leur compte épargne temps ou en convertissant leur prime de départ à la retraite en temps pourraient être obligées de revenir travailler pour bénéficier d’une pension complète. Cette situation touche particulièrement les personnes nées à partir de la génération 1961, car la réforme des retraites augmente progressivement l’âge de départ à la retraite et la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une retraite complète.
Des mesures pour limiter les conséquences de la réforme
Chez Orano, les personnes concernées ont reçu une lettre de la direction qui les invite à contacter le service des ressources humaines pour discuter de trois options : revenir travailler jusqu’à ce qu’ils aient cotisé pour le nombre de trimestres manquants, étaler leur rémunération jusqu’à une nouvelle date de départ, ou prendre des congés sans solde. La direction d’Orano assure avoir agi rapidement pour éviter que les salariés ne soient pris au dépourvu et subissent une perte de revenus. Des entretiens individuels sont en cours pour traiter chaque situation et proposer des solutions adaptées. Selon l’entreprise, environ soixante salariés sur 14 000 ont été touchés, soit des collaborateurs ayant bénéficié de dispositifs de congés de fin de carrière pour quitter l’entreprise avant leur départ effectif en retraite et qui sont concernés par la nouvelle réforme. Celle-ci entraîne un décalage de leur départ de deux trimestres en moyenne.
Le ministre du Travail rassure les travailleurs d’Orano
Le ministre Olivier Dussopt a été interrogé sur la situation des travailleurs d’Orano et a déclaré qu’il était conscient de ces “quelques cas”. Il a assuré que personne ne serait rappelé et que les entreprises devraient payer les trimestres manquants des travailleurs concernés. Benoît Serre de l’ANDRH a expliqué que certaines entreprises prévoient déjà cette possibilité dans les contrats en cas d’évolution de la législation, mais que l’entrée en vigueur rapide de la réforme risque de leur coûter beaucoup d’argent.
Des inquiétudes en mer de Chine méridionale
Le conflit territorial en mer de Chine méridionale est source de préoccupation pour les États-Unis et leurs alliés, qui craignent une escalade de la tension. En effet, la militarisation croissante de la région par la Chine inquiète les États-Unis, qui y voient une menace pour la sécurité et la stabilité de la région. Les États-Unis ont réagi en organisant des patrouilles maritimes dans la région et en invitant leurs alliés à faire de même. Cela a provoqué des tensions avec la Chine, qui considère cela comme une violation de sa souveraineté territoriale.
La Chine fait valoir ses droits dans la région
La Chine, de son côté, fait valoir ses droits dans la région en se fondant sur des arguments historiques. Elle revendique une grande partie de la mer de Chine méridionale, où se trouvent des îles, des récifs et des bancs de sable. Elle y a construit des îlots artificiels pour y installer des installations militaires, ce qui a suscité la colère des pays voisins et des États-Unis. En réponse aux patrouilles de la marine américaine, la Chine a déployé des navires et des avions pour surveiller ses eaux territoriales.