Un employé d’IBM a été contraint de prendre un congé maladie prolongé de quinze ans suite à une maladie chronique. Il a récemment demandé une compensation financière, affirmant qu’il avait été discriminé en raison de son handicap, car il n’avait pas reçu d’augmentation de salaire pendant ces années d’arrêt maladie, contrairement à ses collègues. Malheureusement, sa demande a été rejetée par le tribunal de Reading en Angleterre. Le juge a déclaré que sa maladie l’avait empêché de retourner au travail et que son employeur avait pris des mesures raisonnables pour s’assurer que son absence n’affectait pas l’entreprise de manière négative. De plus, l’employé avait reçu un salaire complet pendant ses années d’absence, il n’y avait donc pas lieu de le compenser financièrement.
Un plan de santé à 1,7 million de livres sterling a été mis en place par IBM pour soutenir financièrement l’employé malade. Ce plan lui garantit une allocation de 54 000 livres sterling par an jusqu’à l’âge de 65 ans, pour un total de 1,7 million de livres sterling sur trente ans. Cette aide financière importante devrait aider l’employé à faire face aux coûts de sa maladie. Cependant, il a porté plainte contre IBM pour discrimination fondée sur le handicap l’année dernière, car l’entreprise n’avait pas augmenté son salaire depuis 2013 malgré les coûts supplémentaires liés à sa maladie.
Bien que le salarié n’ait pas obtenu gain de cause, il espère toujours trouver une solution amiable avec IBM pour continuer à bénéficier du plan santé et obtenir un salaire équitable pour son travail. L’entreprise a gagné un autre procès contre ce salarié qui exigeait une assurance pour la prise en charge de son fils handicapé après sa mort. Le jugement a considéré que cet employé avait déjà bénéficié d’un traitement généreux, et que la discrimination fondée sur son handicap n’était pas prouvée. Cependant, le salarié a souligné que son désir était de s’assurer que son fils serait bien pris en charge après son décès.
Il est important pour les employeurs de prendre en compte les besoins des salariés ayant des enfants handicapés et de fournir des options raisonnables pour leur bien-être futur. L’histoire de cet employé montre que même avec un plan de santé généreux, les employeurs peuvent encore être accusés de discrimination fondée sur le handicap si les employés estiment qu’ils ne sont pas traités de manière équitable.