Personne n’est à l’abri des violences conjugales, même les stars ! Sandrine Bonnaire en sait malheureusement quelque chose. Dans des propos accordés au micro de Quotidien, l’actrice de 55 ans racontait le calvaire que lui a fait subir un ex.
Sandrine Bonnaire est une actrice, réalisatrice et scénariste française qui a réussi à s’offrir une carrière des plus parfaites. À 55 ans, la maman de Jeanne et Adèle poursuit toujours sa vie professionnelle. Pour preuve, ce lundi 10 octobre 2022, l’artiste était à l’affiche de la série Les Combattantes diffusée sur TF1.
Fin novembre 2019, l’actrice avait étonné un grand nombre d’observateurs lors de son apparition dans les rues de Paris en train de manifester contre les féminicides ainsi que les violences sexistes et sexuelles. Une manifestation marquée également par la présence de plusieurs personnalités publiques à l’instar de Laetitia Casta, Alexandra Lam, Muriel Robin ou encore Adèle Haenel. Pendant l’événement, elle s’est expliquée sur cette apparition au micro de Quotidien…
“J’ai eu tous les os du visage cassés”
Sandrine Bonnaire avait précisé à nos confrères qu’elle s’est rendue sur place pour “encourager ces autres femmes qui n’ont pas la parole”. Elle a également raconté qu’elle avait subi, il y a une vingtaine d’années, des violences conjugales. Ce qui avait encore étonné les téléspectateurs, c’est que ces violences étaient de la part d’un homme avec qui elle a partagé sa vie pendant quatre ans. “J’ai eu tous les os du visage cassés. Ce n’était pas quelqu’un de violent. Je n’ai pas subi de violences à répétition”, avait-elle confié.
Avant de poursuivre : “C’est quelqu’un qui a pété les plombs, qui m’a ‘strangulée’ contre un mur. J’ai essayé de me défendre, j’ai levé les bras et je suis tombée dans les pommes. Et je me suis retrouvée deux mètres plus loin avec le visage complètement de travers avec la langue en lambeaux comme des tissus qu’on découpe avec huit dents de cassées et je me suis réveillée, j’ai craché plein de morceaux de dents, du sang. Il était encore là, il m’a amené une serviette éponge. La serviette éponge s’est remplie de sang”.
Tout de suite, l’actrice n’avait pas porté plainte. La raison ? Son agresseur lui a assuré, une fois réveillée et soucieuse de savoir ce qui s’était passé, qu’elle était juste tombée. Elle aurait donc attendu le rapport de son médecin afin de connaitre la vérité : qu’elle avait reçu un coup. “La personne en question a pris deux ans de sursis seulement avec une condamnation financière importante parce qu’il a quand même fallu que je mette 35 000 euros dans mes soins dentaires plus 20 000 euros parce que j’étais suivie par une psychologue parce que j’étais très traumatisée”, avait-elle raconté.
“Il n’y avait pas vraiment de bouquins à la maison”
En février 2020, Sandrine Bonnaire avait accordé un entretien à nos confrères du magazine Marianne. À l’occasion, l’artiste de 49 ans est revenue sur l’amour qu’elle porte à la littérature, un domaine qui était pendant longtemps absent de sa vie. À la question du journaliste : “Vous n’avez pas grandi au milieu des livres et confessez même une déroute scolaire. Comment la littérature est-elle arrivée jusqu’à vous sans le soutien de la famille ni le salut de l’école ?”, la maman de famille avait d’abord confié que sa maman était la seule personne qui lisait dans sa famille.
“Ma sœur aînée lisait un peu, mais il n’y avait pas vraiment de bouquins à la maison. C’est Bernard Sobel, metteur en scène de théâtre, qui m’a introduite en littérature. C’est un grand connaisseur, un vrai intello… Je suis passée de rien à… Spinoza ! Sobel me disait : « Tiens, lis-ça, ça fera bien dans les salons ! » J’adorais cette expression. J’étais assez ignorante, mais j’avais au moins l’humilité de me taire. J’éprouvais un mélange de honte et d’intimidation. J’étais en retrait, ce qui m’a rendu service plusieurs fois : on projetait sur mon silence de l’intelligence et du mystère [rires]”, avait-elle raconté.