Véronique Genest a fait les beaux jours de TF1 et a longtemps été une star du petit écran. Cependant, cela ne semble pas être suffisant pour elle pour mener la vie de retraite qu’elle aimerait avoir. Dans un entretien accordé au magazine Ici Paris, la comédienne s’est laissé aller en évoquant plusieurs sujets, notamment sa situation financière.
Après avoir ouvert un restaurant avec son frère, l’actrice s’est lancée dans un nouveau projet et une nouvelle aventure l’été dernier : un festival de théâtre en Corse. À la tête de la deuxième édition du festival en question, l’artiste a fait quelques confidences, particulièrement sur ses finances.
Une longue carrière d’artiste
Véronique Genest a eu la chance de décrocher le rôle de sa vie dans une série pendant vingt-quatre ans. Un avantage de que la femme de 66 ans a eu en incarnant durant toutes ces années le personnage de Julie Lescaut dans la série policière du même nom. L’artiste a fait les beaux jours de TF1 avec sa carrière, aux côtés de Jennifer Lauret, le regretté Mouss Diouf ou encore Alexis Desseaux, avant que tout ne s’arrête en 2014.
Une femme travailleuse
Bien que le programme soit arrêté, Véronique Genest refuse à mettre un terme à sa carrière et à arrêter de travailler. Dans un entretien accordé à nos confrères d’Ici Paris, en kiosque ce mercredi 3 août 2022, l’interprète de Julie Lescaut a évoqué son quotidien.
“Je suis une hyperactive, mais j’ai toujours voulu être actrice, a-t-elle assuré. Je suis en train d’écrire une série. Pour l’instant, je suis branchée théâtre. Création, festival, école, transmettre : c’est ce qui m’apporte le plus de satisfaction”, a-t-elle révélé.
Véronique Genest transparente sur ses besoins financiers
La comédienne de 66 ans a expliqué, lors de son interview à Ici Paris, avoir besoin d’une large somme d’argent tous les mois pour aider ceux qui sont autour d’elle. Des propos que Véronique Genest avait déjà tenus l’an dernier.
“J’ai dit que c’était difficile pour les comédiens, mais que moi, j’avais de la chance, j’ai des biens et des économies, mais elles ne seront pas éternelles. J’ai eu ma maman [décédée en février dernier, ndlr] à charge – la maison de retraite coûtait entre 5 000 et 6 000 euros par mois – ainsi que l’ex-femme de mon mari. Il faut que je gagne ma vie, que je travaille. J’ai besoin de 10 000 euros par mois. Pour tenir, pour aider ceux qui sont autour de moi”, a-t-elle indiqué.
Sa mère décédée de mauvais traitement
Celle-ci a également déclaré que sa mère qui, jusqu’à son décès en février, vivait dans un Ehpad, assurant que cette dernière “est morte de mauvais traitements”. L’artiste ajoute avoir pensé à porter plainte contre la société Orpea, gestionnaire de l’établissement en question et soupçonnée de maltraitances. “Il faut des lettres, des preuves, des recommandés. Je suis allée jusqu’au siège de la Région”, a-t-elle fait savoir, sans préciser si elle irait au bout de la démarche judiciaire.
“Les retraites des comédiens ne sont pas à la hauteur”
Connue pour son franc-parler que pour son rôle de commissaire, Véronique Genest n’a pas manqué d’évoquer sans détours des sujets les plus tabous pour les célébrités. “Les retraites des comédiens ne sont pas à la hauteur du temps qu’ils passent à travailler. Elles sont minimes. Le chômage est plafonné, pas énorme. Mais je ne me suis jamais plainte”, a souligné la star de la série Julie Lescaut. Une cause qu’elle n’est pas la seule à défendre…
Par ailleurs, la maman de Sam a évoqué, toujours lors de son entretien à Ici Paris, son amour à la région où elle vit (les hauteurs de Lumio, en Haute-Corse). “Dans les années 1990, je suis venue en Balagne et j’ai aimé le côté populaire et familial de la région qui est somptueuse. En 2002, j’ai trouvé la maison de mes rêves”, s’est-elle remémorée.