Ce dimanche 30 novembre, Christophe Willem était l’invité de Frédéric Lopez dans son émission Un dimanche à la campagne sur France 2. Victime de violence et de harcèlement scolaire lorsqu’il était adolescent, le chanteur de 39 ans est revenu sur cette période douloureuse de sa vie.
Chanteur, auteur et compositeur, Christophe Willem se décrit comme naturellement optimiste. Et pourtant, la vie n’a pas toujours été rose pour celui qui a été révélé par la saison 4 de l’émission Nouvelle Star en 2006, dont il est sorti vainqueur. Pour cause, l’artiste a subi très violemment le harcèlement scolaire pendant sa période de collège.
Invité de la nouvelle émission de Frédéric Lopez, Un dimanche à la campagne sur France 2 ce dimanche 20 novembre 2022 avec Jean-Pierre Elkabbach et Julie Bona, l’interprète du titre PS : Je t’aime, a détaillé cette partie difficile de sa vie.
“Il y a toujours une partie féminine chez moi”
Confidences douloureuses pour Christophe Willem. Face à l’animateur de France Télévisions et les deux autres invités, le jeune artiste de 39 ans est revenu sur les injures subies pendant son adolescence. Une période chaotique de sa vie. “C’était l’horreur”, a-t-il commencé, avant d’enchainer : “J’étais très stigmatisé. Ma voix était beaucoup plus aiguë qu’elle l’est aujourd’hui.”
“Montré du doigt” et “harcelé”, l’artiste a expliqué : “Il y a toujours une partie féminine chez moi qui est très présente et qui n’a jamais été gênante. À 11 ans, on vous taxe de pédé, de tout un tas de mots alors que vous n’avez aucune sexualité. La plus grosse violence de cette partie-là de ma vie, c’est la sensation de solitude quand vous vous faites insulter, tabasser…”
Au cours de l’émission, le chanteur s’est souvenu d’un épisode traumatisant de son adolescence au collège. “Je me souviens de scènes vraiment violentes où j’allais voir des surveillants et ils me disaient : ‘Oui mais en même temps c’est vrai que t’es efféminé.’ Donc, on me disait en gros : ‘C’est de ta faute quoi'”, a-t-il raconté, non sans émotion.
Mais une fois au lycée, Christophe Willem a reconnu qu’il a pu finalement se retrouver. “Le lycée ça a été salutaire comme période dans ma vie parce que d’un seul coup, je rencontrais un monde plus adulte, moins bête d’une certaine manière sur ces questions-là aussi, tout en n’ayant pas de sexualité”, a-t-il ainsi expliqué. C’est d’ailleurs dans cette période que le chanteur a rejoint un groupe de gospel, ce qui lui a permis de retrouver confiance en lui. “J’étais fasciné par le travail des harmonies et dont l’individualité de chacun créait un groupe puissant”, a-t-il ainsi indiqué.
Son rapport à la chirurgie esthétique
Dans une interview accordée au magazine Voici, Christophe Willem s’est confié sans tabou sur son rapport à la chirurgie esthétique. En effet, le chanteur a préféré modifier certaines parties de son corps, et il n’avait pas honte de l’avouer. “J’ai fait des implants, fait rectifier une bosse sur mon nez, redressé mes dents”, a-t-il déclaré, cash. Cependant, celui qui a sorti 6 albums depuis sa victoire sur M6 en 2006 a nié tout recours aux injections. “Pas de Botox ou autres trucs du genre”, a-t-il souligné.
Pour son sixième album, Panorama, l’artiste a fait savoir, lors d’une interview accordée à ladepeche.fr, parue le 15 septembre dernier : “Pour cet album ‘Panorama’, la narration est le fil conducteur. Je dis les choses de manière beaucoup plus cash, plus directe, plus crue sur beaucoup de sujets.” Et expliquer davantage : “Je pense par exemple à ma vision de l’amour, de la sexualité, à ma manière de vivre, autant de sujets que j’avais déjà abordés mais qui n’avaient pas le même écho. Dans ‘Panorama’, ils prennent une place plus importante grâce à cette narration et la musique qui l’accompagne.”
